... " Mars qui rit malgré les averses
Prépare en secret le printemps " ...
Dans toute la nature
Quel éclat merveilleux !
Tout rit dans la verdure
À l’astre merveilleux !
Mille fleurs gracieuses
Sortent de leur bouton,
Et mille voix joyeuses
S’élancent des buissons.
La vigueur printanière
Se répand dans mon cœur !
Terre, ciel et lumière
Tout m’invite au bonheur.
Ta beauté m’est divine
Ô ravissant amour !
Comme est sur la colline
L’aurore d’un beau jour.
Ton souffle, qui féconde
La terre de nos champs,
Déjà remplit le monde
De parfums enivrants.
Ô tendre jeune fille,
Comme je t’aime ainsi !
Oh ! que ton regard brille !
Que tu m’aimes aussi !
Comme aime l’alouette
Dans les airs son refrain,
Comme aime la fleurette
Les vapeurs du matin,
Je t’aime avec ivresse,
Je t’aime avec ardeur !
Tu donnes la jeunesse,
Le courage à mon cœur
Pour les chants, les poèmes,
La danse et ses attraits.
Ange ! autant que tu m’aimes
Sois heureuse à jamais !
Théophile Gautier — Émaux et Camées
Tandis qu’à leurs œuvres perverses
Les hommes courent haletants,
Mars qui rit, malgré les averses,
Prépare en secret le printemps.
Pour les petites pâquerettes,
Sournoisement, lorsque tout dort,
Il repasse des collerettes
Et cisèle des boutons d’or.
Dans le verger et dans la vigne,
Il s’en va, furtif perruquier,
Avec une houppe de cygne,
Poudrer à frimas l’amandier.
La nature au lit se repose ;
Lui, descend au jardin désert
Et lace les boutons de rose
Dans leur corset de velours vert.
Tout en composant des solfèges,
Qu’aux merles il siffle à mi-voix,
Il sème aux prés les perce-neiges
Et les violettes aux bois.
Sur le cresson de la fontaine
Où le cerf boit, l’oreille au guet,
De sa main cachée il égrène
Les grelots d’argent du muguet.
Sous l’herbe, pour que tu la cueilles,
Il met la fraise au teint vermeil
Et te tresse un chapeau de feuilles
Pour te garantir du soleil.
Puis, lorsque sa besogne est faite,
Et que son règne va finir,
Au seuil d’avril tournant la tête,
Il dit : « Printemps, tu peux venir ! »
apres une tres tres longue absence me revoila
desolee mais bcp de choses a faire et une longue deconnection a fais que je n'etais pas tres dispo mais me revoila pour de nouvelles aventures qui m'aime me suive
Tu es le sentiment de vouloir exister dans la reconnaissance d'autrui
Tu es l'expression de ce besoin de communiquer, d'aller vers l'autre
Tu n'es pas inutile, Solitude
Ni douce non plus, pourvoyeuse d'amertume
Souvent j'ai voulu te broyer, Solitude
et t'oublier, pourfendeuse de vie
Seulement je me suis un peu trop habituée à toi
car quand tu es là, je me rappelle que l'essentiel c'est d'aimer
la solitude
Il y a des jours comme ça
Où rien ne va
Où on voit la vie en noir
comme son reflet dans un miroir
Tout se passe de travers
Tout n’est qu’un véritable calvaire
Et alors on adopte une seule attitude
La solitude
On se referme sur nous même
On essaye d’oublier tous nos problèmes
Ou alors de trouver un dilemme
En pensant à la personne qu’on aime
Elle qui occupe vos pensées
Toute la journée
On essaye de se raccrocher à sa pensée
Qui pourrait alors vous sauver
O ! que j'aime la solitude !
Que ces lieux sacrés à la nuit,
Eloignés du monde et du bruit,
Plaisent à mon inquiétude !
Mon Dieu! Que mes yeux sont contents
De voir ces bois qui se trouvèrent
A la nativité du temps,
Et que tous les Siècles révèrent,
Etre encore aussi beaux et verts,
Qu'aux premiers jours de l'Univers !
Un gai zéphyr les caresse
D'un mouvement doux et flatteur.
Rien que leur extrême hauteur
Ne fait remarquer leur vieillesse.
Jadis Pan et ses demi-dieux
Y vinrent chercher du refuge,
Quand Jupiter ouvrit les cieux
Pour nous envoyer le Déluge,
Et se sauvant sur leurs rameaux,
A peine virent-ils les eaux.
Que sur cette épine fleurie,
Dont le printemps est amoureux,
Philomèle au chant langoureux
Entretient bien ma rêverie !
Que je prends de plaisir à voir
Ces monts pendants en précipices,
Qui, pour les coups du désespoir
Sont aux malheureux si propices,
Quand la cruauté de leur sort,
Les force à rechercher la mort !
Que je trouve doux le ravage
De ces fiers torrents vagabonds,
Qui se précipitent par bonds
Dans ce vallon frais et sauvage !
Puis glissant sous les arbrisseaux,
Ainsi que des serpents sur l'herbe,
Se changent en plaisants ruisseaux,
Où quelque Naïade superbe
Règne comme en son lit natal,
Dessus un trône de cristal !
Que j'aime ce marais paisible !
Il est tout bordé d'alisiers,
D'aulnes, de saules et d'osiers,
A qui le fer n'est point nuisible.
Les Nymphes y cherchant le frais,
S'y viennent fournir de quenouilles,
De pipeaux, de joncs et de glais ;
Où l'on voit sauter les grenouilles,
Qui de frayeur s'y vont cacher
Sitôt qu'on veut s'en approcher.
Là, cent mille oiseaux aquatiques
Vivent, sans craindre en leur repos,
Le giboyeur fin et dispos,
Avec ses mortelles pratiques,
L'un, tout joyeux d'un si beau jour,
S'amuse à becqueter sa plume ;
L'autre alentit le feu d'amour
Qui dans l'eau même se consume,
Et prennent tout innocemment
Leur plaisir en cet élément.
Jamais l'été, ni la froidure
N'ont vu passer dessus cette eau
Nulle charrette ni bateau,
Depuis que l'un et l'autre dure ;
Jamais voyageur altéré
N'y fit servir sa main de tasse ;
Jamais chevreuil désespéré
N'y finit sa vie à la chasse ;
Et jamais le traître hameçon
N'en fit sortir aucun poisson.
Que j'aime à voir la décadence
De ces vieux châteaux ruinés,
Contre qui les ans mutinés
Ont déployé leur insolence !
Les sorciers y font leur sabbat ;
Les démons follets s'y retirent,
Qui d'un malicieux ébat
Trompent nos sens et nous martyrent ;
Là se nichent en mille trous
Les couleuvres et les hiboux.
L'orfraie, avec ses cris funèbres,
Mortels augures des destins,
Fait rire et danser les lutins
Dans ces lieux remplis de ténèbres.
Sous un chevron de bois maudit
Y branle le squelette horrible
D'un pauvre amant qui se pendit
Pour une bergère insensible,
Qui d'un seul regard de pitié
Ne daigna voir son amitié.
Aussi le Ciel juge équitable,
Qui maintient les lois en vigueur,
Prononça contre sa rigueur
Une sentence épouvantable :
Autour de ces vieux ossements
Son ombre, aux peines condamnée,
Lamente en longs gémissements
Sa malheureuse destinée,
Ayant pour croître son effroi
Toujours son crime devant soi.
Là, se trouvent sur quelques marbres
Des devises du temps passé ;
Ici, l'âge a presque effacé
Des chiffres taillés sur les arbres ;
Le plancher du lieu le plus haut
Est tombé jusque dans la cave,
Que la limace et le crapaud
Souillent de venin et de bave ;
Le lierre y croît au foyer,
A l'ombrage d'un grand noyer.
Là dessous s'étend une voûte
Si sombre en un certain endroit,
Que, quand Phébus y descendrait,
Je pense qu'il n'y verrait goutte ;
Le sommeil aux pesants sourcils,
Enchanté d'un morne silence,
Y dort, bien loin de tous soucis,
Dans les bras de la Nonchalance,
Lâchement couché sur le dos
Dessus des gerbes de pavots.
Au creux de cette grotte fraîche
Où l'Amour se pourrait geler,
Écho ne cesse de brûler
Pour son amant froid et revêche ;
Je m'y coule sans faire bruit,
Et par la céleste harmonie
D'un doux luth, aux charmes instruit,
Je flatte sa triste manie,
Faisant répéter mes accords
A la voix qui lui sert de corps.
Tantôt, sortant de ces ruines,
Je monte au haut de ce rocher,
Dont le sommet semble chercher
En quel lieu se font les bruines ;
Puis je descends tout à loisir,
Sous une falaise escarpée,
D'où je regarde avec plaisir
L'onde qui l'a presque sapée
Jusqu'au siège de Palemon,
Fait d'éponges et de limon.
Que c'est une chose agréable
D'être sur le bord de la mer,
Quand elle vient à se calmer
Après quelque orage effroyable !
Et que les chevelus Tritons,
Hauts, sur les vagues secouées,
Frappent les airs d'étranges tons
Avec leurs trompes enrouées,
Dont l'éclat rend respectueux
Les vents les plus impétueux.
Tantôt l'onde, brouillant l'arène,
Murmure et frémit de courroux,
Se roulant dessus les cailloux
Qu'elle apporte et qu'elle r'entraîne.
Tantôt, elle étale en ses bords,
Que l'ire de Neptune outrage,
Des gens noyés, des monstres morts,
Des vaisseaux brisés du naufrage,
Des diamants, de l'ambre gris,
Et mille autres choses de prix.
Tantôt, la plus claire du monde,
Elle semble un miroir flottant,
Et nous représente à l'instant
Encore d'autres cieux sous l'onde.
Le soleil s'y fait si bien voir,
Y contemplant son beau visage,
Qu'on est quelque temps à savoir
Si c'est lui-même, ou son image,
Et d'abord il semble à nos yeux
Qu'il s'est laissé tomber des cieux.
...
L'absence
Un seul être vous manque
J'ai rêvé
Le cœur au bord des lèvres
Au revoir amour
Cet article pour mon mari qui est parti de l'autre coté de la planete
tu me manques mon chéri
laurenne le 24-06-2009 à 06:46:34 #
merci coraline
mais tkt je vais tres bien juste petit moment de bluz quand mon homme parti en mission
encore merci pour tout tes coms kissssss
ta tata
édité le 24-06-2009 à 08:47:40
coco_pops le 23-06-2009 à 16:54:49 #
une femme komme twa ne devrai pas se sentir seul
Commentaires
laurenne le 27-04-2009 à 19:24:46 #
merci nanny pour tes mails
je fais a toi et ta famille un gros bisou
NANY le 22-04-2009 à 14:22:05 # (site)
Bonjour
J’espère que le soleil est au rendez-vous en ce mercredi, ici il est de retour, je ne sais pas jusqu’à quand.
Je te souhaite un bon après-midi, ensoleillé
Gros bisous
NANY
NANY le 20-04-2009 à 14:34:06 # (site)
Bonjour mon Amie
J’espère que tu as passé un excellent Week-end, que tu en as profité pour te reposer, et bien commencé la semaine
Je te souhaite un bon après-midi, et aussi une bonne soirée
Mille bisous
Ton amie NANY