Leonard de Vinci
auto portrait
“Qui n'estime pas la vie ne la mérite pas “
Leonard de Vinci
Leonardo di ser Piero da Vinci, dit Léonard de Vinci, est né en 1452 dans le petit village qui porte son nom, situé à 30 km à l'ouest de Florence
Fils naturel d'un notaire, il reçoit de son grand-père paternel une éducation sommaire et vit une enfance heureuse en pleine campagne toscane, d'où l'amour de la nature qui ne le quitte pas toute sa vie.
- A seize ans, il entre, à Florence, dans l'atelier d'Andrea Verrocchio qui lui enseigne plusieurs techniques : sculpture, peinture, décoration, gravure.
Il est tour à tour sculpteur, décorateur, organisateur de bals masqués, de tournois, inventant aussi “d'ingénieux dispositifs automatiques” pour les divertissements, mais encore ingénieur, urbaniste, industriel, auteur d'un Traité de la peinture et d'autres essais, illustrés d'innombrables dessins, sur la botanique, la géologie, l'anatomie ( il disséqua plus de 30 cadavres ! ), l'hydraulique, et enfin peintre.
C'est à Milan qu'il réalise le portrait fascinant de Cecilia Gallerani, maîtresse de Ludovic, La Dame à l'hermine ( musée de Cracovie ) et La Vierge aux Rochers ( Huile sur toile, 199 ´ 122 cm, 1483 - Musée du Louvre, Paris ).Vers 1494, il commence La Cène destinée au mur du fond du réfectoire de Sainte-Marie-des-Grâces, œuvre prodigieuse malgré son enduit expérimental, mélange de tempera et d'huile défavorable à sa fresque, qui s'écaille très vite dans l'atmosphère humide.
- A la chute de Ludovic, Léonard fait un bref séjour à Venise, puis à Mantoue avant de revenir à Florence en 1503, où il est chargé de réaliser La Bataille d'Anghiari pour le Palazzo Vecchio.
- En 1506, Léonard quitte Florence pour Milan, pour se mettre au service de Charles d'Amboise, maréchal de France puis de Louis XI comme ” peintre et ingénieur ordinaire”. Il exécute avec l'aide de son élève Giovanni Ambrogio de Predis la seconde Vierge aux Rochers.
- Il part ensuite à Rome à la demande de Julien de Médicis, qui s'écrie à propos de cet artiste :
“Mais cet homme ne sait qu'imaginer, il est incapable de créer !”. C'est pourtant entre 1503 et 1505 que Léonard peint le portrait de Mona Lisa, la fameuse Joconde et les esquisses de Léda et le cygne.
Comme tous les peintres de la Renaissance, il se déplace de ville en ville, au gré des protecteurs et de leurs commandes. Il appartient à celui qui lui permet de poursuivre ses études sur toutes les connaissances de son époque.
- François 1er, séduit par son génie, le fait venir, en 1516 au château de Cloux, près d'Amboise avec le titre de “premier peintre, ingénieur et architecte du roi”.
Le roi lui achète, pour une somme considérable, La Vierge, l'Enfant et Saint Anne, Saint Jean Baptiste et la Joconde.
- Il meurt 3 ans plus tard, âgé de soixante-sept ans. Sur les trnte tableaux attribués à Leonard de Vinci, il n’en subsiste plus que quinze.
Pour Léonard, la peinture, art suprême de la figuration, est supérieure à la sculpture, la musique et même la poésie. Summa de toute connaissance accordée à l’homme, elle se compare à la philosophie naturelle qui explore l’apparence des choses et les causes qui se cachent derrière.
Avec Léonard, la sphère du représentable s’élargit à tout domaine de la réalité et de l’imagination : l’art conquiert sa pleine liberté.
LES PORTRAITSLéonard réalise de nombreux portraits féminins et un seul portrait d’homme. Alors qu’avant lui les peintres voyaient dans la femme le représentation d’une beauté idéale, Léonard exécute des portrait où la femme, comme l’homme est une personne dotée d’une force de caractère, d’une psychologie, d’une condition sociale. Léonard parvient en effet à associer à une fine description physique, une grande intuition psychologique. Parfois, comme dans un rébus, Léonard mêle à ses portraits des symboles – objets, plantes ou animaux – qui sont en relation avec le nom du personnage ou suggèrent ses caractéristiques morales
“cliques sur une peinture pour avoir la déscription de l'oeuvre"
Traduction du texte en bas du dessin :
« Observe le mouvement de l’eau à sa surface, comme il ressemble à celui d’une chevelure dont un mouvement du poids du cheveu et l’autre l’orientation des boucles ; ainsi, l’eau forme des tourbillons dus, en partie, à l’impulsion du courant principal et en partie aux mouvements incidents du retour ».
Mélancoliquement appuyé sur sa main, le vieil homme regerde dans le lointain. Il ressemble à un philosophe antique ou à un patriarche. IL est probable que que ce dessin illustre lhumeur de Léonard lui-même durant son séjour à Rome, même s'il ne s'agit pas d'un autoportrait au sens stricte du terme.
Qu’est-ce que l’eau ? L’eau est, parmi les quatre éléments, le second par la pesanteur et par l’agitation. Comme le disait Léonard de Vinci, l’eau n’a jamais de repos jusqu’à ce qu’elle s’unisse à son élément maritime. Ou bien, quand elle n’est pas tourmentée par les vents, elle se fixe et se repose avec sa superficie équidistante par rapport au centre de la terre. Dans la vision du monde qu'avait Léonard, l'eau jouait pour la terre le même rôle que le sang dans le corps humain : elle coule en cycle ininterrompu sur et sous la terre. Des artères souterraines, elle jaillit des sources et remplit les cours des rivières et des fleuves, s'accumule dans les lacs et se jette dans la mer. Les cours d’eau sont comparés aux veines du corps et leurs bouillonnements aux mouvements du sang. L'idée de Léonard de contrôler l'eau et de la rendre utile s'exprime dans nombre de ses projets (construction de canaux et assèchement de marais) qui l'ont occupé durant ses dernières années. Un autre intérêt de Léonard de Vinci était de tenir les eaux propres dans les rivières. Il voulait trouver des techniques pour que les courants d’eau viennent au milieu des rivières en se croisant et se tressant. Il a tenté de restituer graphiquement les forces invisibles qui gouverne les éléments, l'orientation des courants et leurs modifications en les comparant à des boucles de cheveux emmêlés. La puissance dévastatrice de l'eau le fascinait. Il a assisté plusieurs fois aux crues dévastatrices de l'Arno. Lors de son séjour romain, il a travaillé à des plans pour assécher les marais pontins et, en France, il avait prévu un réseau de canalisations pour assécher la région marécageuse autour du Romorantin.
Esquisse d'un hélicoptère : vis aérienne
(détail d'une feuille d'esquisses) 1487 - 1490, dessin manuscrit B, Folio 83 v, Paris, Institut de France.
La « vis aérienne » peut être considérée comme l’ancêtre de l’hélicoptère moderne. Le projet longuement poursuivi de machine volante exploitant uniquement l’énergie musculaire de l’homme échoua car Vinci, à côté de la force procurée par un système de ressorts élastiques, ne réussit pas à faire correspondre un système adéquat de propulsion. La réalisation de ce projet à grande échelle posa des problèmes insurmontables. Pour pouvoir maintenir en suspension à la fois le poids du pilote et celui de la machine, il eut fallu développer une énergie collossale.
vers 1485
Rien n'a autant préocupé Léonard de Vinci que le rêve de voler. Le désir de s'élever dans les airs comme un oiseau est l'un des plus vieux rêves de l'humanité. Le très ancien mythe d'Icare raconte déjà la tentative de vol du jeune homme avec des ailes composées de plumes fixées avec de la cire. Léonard a consacré beaucoup de temps à ses projets aéronautiques. Plus ses connaissances en matière de lois physiques des poids, des forces et du mouvement s'accroîteront, plus il stimera la solution du problème à sa portée. A partir de la nature, il imagina ses machines : “L'oiseau est un instrument qui fonctionne selon les lois mathématiques et l'homme n'a qu'à mettre au point une machine susceptible de reproduire chacun de ses mouvements”.
Liens utiles pour en savoir plus sur ce personnage haut en couleur
http://cyberechos.creteil.iufm.fr/cyber14/histoire/VINCI/LEONARD.HTM
http://1100f.free.fr/tout_sur_de_vinci.htm
http://www.vinci-closluce.com/
“Il n'y a jamais eu au monde homme si savant dans les arts et surtout si grand philosophe”
François 1er