Oui, je l'ai rencontré, le poète qui a vu les fées.
Tranquille sur son alezan avec sa vieille redingote usée,
quelques ramettes de chiffon sous son bras,
pour faire avec du vrai papier...
Il s'en allait dans la forêt parler avec les arbres,
discourir avec les oiseaux, boire l'eau des fontaines,
écouter le chant de la pluie qui tintait
sur le bord de son vénérable chapeau
Il s'asseyait sur des blocs de pierre
sous les arches des chateaux en ruine,
il disait que cela tomberait demain
mais pas aujourd'hui...
Il ne se passe jamais rien, écrivait-il,
parce que tu ne vois rien, tu n'entends rien.
Tu lèves les yeux et le soleil t'éblouit,
alors tu retournes te cacher à l'ombre...
N'y a t-il rien que tu sentes, pas même un souffle d'air ?
N'y a t-il aucun soupir caché qui t'anime ?
Ne sens-tu jamais aucune présence invisible,
aucun ange qui aurait ouvert ses ailes près de toi ?
Bref, as-tu jamais vu les fées...?
"Jamais", lui dis-je.
"Eh bien", me répondit-il, "fais trois fois le tour de l'arbre,
tu vois, l'arbre là-bas... et tu les verras..."
Je le saluais et m'en allais en riant,
le voyant faire quelques pas autour de l'arbre,
préférant retourner, à pas mesurés, dans mon siècle
fait de machines à vapeur et de grands vents...
Dans les clairières et près des grands lacs,
ce n'était pas encore chez moi.
Je courais alors dans des fluides de carbone
parmi les cités habitées de gens sans espoir
J'ai entendu le bruit des matraques
s'abattant sur l'os,
j'ai entendu les cris vu le sang
assombrir la bordure des trottoirs.
J'ai dit ce que je pensais,
j'ai connu l'humidité des cachots
et la planche pour dormir,
j'ai vu plus féroce et moins libre que moi...
Jamais plus je ne l'ai revu,
je sais ce qui est bien, ce qui est mal,
donc je ne sais rien mais je l'ai rencontré,
lui, le poète qui a vu les fées...
Si les fées pouvaient...
Si les fées pouvaient,
D'un coup de baguette magique,
Guérir les enfants malades
Réconforter les enfants maltraités
Si les fées pouvaient,
D'un coup de baguette magique,
Apaiser le coeur meurtri
De tous ces parents inquiets
Les soutenir dans les moments difficiles
Mettre la Paix là où il y a la guerre
Donner la joie à ceux qui sont dans le désarroi
Répartir les richesses avec ceux qui sont dans la misère
Ce sont là mes souhaits mais aujourd'hui,
je vous offre juste cette petite fée qui,
D'un coup de baguette magique,
Vous offre...
La fée muse
Mutine, câline, enjouée
Sa plume est douce et caressante
Elle dépeint une vie rêvée
Qu’elle verse des pleurs ou chante
Qu’il fasse soleil ou tourmente
Dans cette vie de tous les jours
Jamais elle ne se lamente
La fée chante ses amours
Ce fut une triste journée
Quand on la trouva pantelante
Au seuil du royaume des fées
La mine toute ruisselante
De cette peine galopante
Dont l’affligea le troubadour
Qui l’avait prise pour amante
La fée chante ses amours
On l’a recueillie et soignée
Elle est jour’hui resplendissante
Dans sa jolie robe moirée
La jeune et belle adolescente
Est devenue femme charmante
Qui se prévaut de ses atours
Auprès des hommes elle est fuyante
La fée chante ses amours
Si cette histoire vous enchante
Sachez qu’elle dure toujours
Quand sur une feuille volante
La fée chante ses amours
Quelque citations célébres
La bonne grâce est le vrai don des fées ; Sans elle on ne peu rien, avec elle on peut tout
Chaque fois qu'un enfant dit : "Je ne crois pas aux fées", il y a quelque part une petite fée qui meurt
Les fées nous endorment, nous ouvrent les portes de leur royaume, qui se refermen sur nous sans qu'elles aient pris la précaution de nous en remettre la clé
Une des fonctions essentielles du conte est d'imposer une trêve au combat des hommes
Les fées font leur lessive dans une bulle de savon et cuisent leur soupe sur un feu follet
Lorsque le premier bébé rit pour la première fois, son rire se brisa en un million de morceaux, et ils sautèrent un peu partout. Ce fut l'origine des fées
Il n'y a pas de plus beau fil que celui des fileuses de lune. Au matin le soleil les ramasse sur les prés humides pour tisser sa chevelure
Les fées les plus connues | |
| | |
Tout le monde a déjà lu ou entendu parler des fées mais certaines sont plus connues |
| | Il était une fois un roi qui régnait sur la Cornouailles. Il s'appelait Gorloës, seigneur de Tintagel.
De sa femme Ygerne il avait eu deux filles, celle qui allait devenir la femme de Loth d'Orcanie, et Morgane qui allait devenir Fée.
A la mort de son père, Morgane fut élevée par son beau-père, Uter Pendragon. Elle fut mise très tôt aux lettres et devint habile en toutes sciences, dans les sept arts et surtout en ceux de médecine, d'astronomie, de magie et d'hydromancie enseignés par Merlin. Pour cette maîtrise en clergie l'appela-t-on Morgane la Fée. | Le temps passait elle grandissait. Uter était mort maintenant et Morgane avait suivi son demi frère Arthur et sa jeune épouse Guenièvre en la forteresse de Camelot. Tous les preux, dont Lancelot n'en avait que pour Guenièvre. Morgane se contentait des pâles chevaliers blessés, qu'elle recueillait sur les grèves perdues et soignait par ses sciences. Enfin un jour, le cousin de Guenièvre vint à passer au château. Guyomar était un beau et jeune chevalier. Ils parlèrent tant ensemble, qu'ils tombèrent amoureux; et plus elle le regardait et plus il l'aimait.
Pauvre Morgane, ce rare bonheur terrestre lui sera vite enlevé. Souvent fois en secret les amants se rejoignaient, mais un matin, la reine Guenièvre les surprit, entra en grande fureur et les sépara. Trahie, déchirée, Morgane alla dès lors la détester toute sa vie durant. Elle se retira consoler son chagrin loin du monde et des hommes, quand un autre coup au cour transforma pour toujours la Fée sage et rêveuse en Morgane vengeresse.
Elle avait depuis peu mis son amour dans un chevalier dont elle se croyait uniquement aimée, mais il la trompait en lui préférant une autre demoiselle.
Un jour, ils avaient convenu de se rencontrer au secret d'un val, le plus riant, le plus beau qu'on puisse imaginer. Morgane avertie courut à eux et les surprit comme ils se donnaient les plus tendres témoignages d'amour. | | Peu s'en fallut qu'elle ne mourut de douleur, mais revenant à elle, elle jeta sur le val un enchantement dont la vertu était de retenir pour toujours tout chevalier qui aurait à son amie la moindre infidélité d'action ou de pensée. Le chevalier fut la première victime du charme; quand il voulut s'éloigner, il se sentit arrêté par une force invisible. Et la demoiselle se trouva enfermée dans la glace jusqu'à la ceinture, et de la ceinture à l'extrémité des cheveux dans un feu ardent.
Morgane fit construire des maisons, une chapelle afin d'accueillir les amants parjures qui y viendrait s'emprisonner, et de sa tour ferrée gouverna les lieux. "Le Val sans retour, Val des faux amants ou Val périlleux était de grande étendue, environné de belle verdure au milieu de laquelle jaillissait une fontaine. Quand un chevalier volage par hasard s'y aventurait, aussitôt l'étau de brume l'encerclait, se resserrait et à jamais l'enfermait.
Au bout de dix-huit années il s'en trouva deux cents à être retenus jusqu'à ce que Lancelot, le cour fidèle à Guenièvre vienne les délivrer. Alors du Val sans retour château, murailles gardien et dragons, enchantements tout disparut grâce à la vertu de Lancelot le chevalier sans reproche à l'égard de sa mie.
|
|
| | Qualifiée de nymphe, de magicienne ou de démon marin, Mélusine serait la fille d'un roi d'Albanie et d'une fée. Son existence fabuleuse remonte au Xvème siècle.
Son corps magnifique, chanté par les poètes, eût en tout point correspondu aux plus sévères critères de la beauté féminine si ses jambes n'eussent été noyées, à la façon de celles des sirènes, dans un appendice caudal serpentesque fort peu humain.
| Un jour qu'il se promenait le long d'une rivière, le seigneur Raimondin de Lusignan fit la rencontre d'une femme si belle qu'il en tomba aussitôt follement amoureux et la demanda sans plus tarder en mariage. La dame accepta, à la seule condition qu'il lui promette de ne jamais chercher à la voir nue. Fort marri de cet interdit, le seigneur accepta cependant.
| Et les mois et les années passèrent ainsi, sans que le seigneur de Lusignan ne dérogeât à son vou. Ce seigneur toutefois était homme, et ne put demeurer fidèle éternellement à sa promesse. Il souffrait tant de la frustration de ne pouvoir contempler en entier celle qui lui était là plus chère au monde qu'il pensa en devenir fou. Afin d'éviter cette fatale issue, il résolut d'aller en secret contempler son épouse au bain.
Il vit Mélusine, qui était en la cuve, jusqu'au nombril en signe de femme et peignant ses cheveux; et du nombril en bas, en signe de la queue d'une serpente, grosse comme la caque à harengs et moult longuement débattait sa queue en l'eau tellement qu'elle la faisait bondir jusqu'à la voûte de la chambre. Surprise, Mélusine se métamorphosa alors en serpent ailé et s'envola par la fenêtre.
| | Mélusine a-t-elle réellement existé ou ne s'agit-il que d'un mythe? Le fait est que, en dehors de la maison du malheureux Lusignan, deux grandes maisons du Poitou et du Dauphiné ont porté dans leurs armes Mélusine représentée en Sirène.
|
|
| | Viviane est parfois fille de Dyonas, filleule d'une Sirène ou d'un roi. On la présente aussi comme une Diane chasseresse quelque peu masculine.
Elle est née au château de Comper, au nord de la forêt , et y coule de beaux jours jusqu'à sa rencontre avec Merlin. Elle partage une vie mortelle au milieu des intrigues de Camelot et une existence conforme aux êtres de Féerie sous les eaux de l'étang de Diane dans la forêt de Brocéliande.
| Elle s'adonne à la haute magie au cour du légendaire : elle est la Dame du lac. Belle comme toutes les Fées, elle a ce quelque chose de plus qui enchanta Merlin.
Sur le continent, la forêt de Brocéliande passait pour l'une des plus belles du monde connu. Merlin, en s'y promenant, passa un jour près d'une gracieuse jeune fille qui se mirait dans l'eau d'un lac. Elle portait le nom de Viviane.
| L'enchanteur avait pris ce jour là l'apparence d'un séduisant damoiseau et non celle d'un vieillard contrefait. Viviane engagea la conversation et pour lui plaire Merlin lui offrit quelques enchantements: en son honneur il fit apparaître un magnifique château de cristal où se déroulait une fête merveilleuse, puis il rendit au paysage son premier aspect.
A dater de ce jour, l'enchanteur s'absenta souvent de la cour du roi Arthur: il allait en secret retrouver la jolie Viviane. Lors de ces rencontres, Merlin de plus en plus séduit, accepta de lui enseigner deux ou trois de ses tours les plus poétiques. La jeune fille apprit ainsi à danser sur l'eau sans se mouiller et à faire jaillir une rivière à sa volonté.
Mais Viviane voulait garder Merlin toujours à ses côtés. Elle réussit à lui faire avouer presque tous ses secrets, et un jour où il s'était endormi, la tête posée sur ses genoux, elle fit à l'aide d'un voile, un cercle magique autour de son ami qui devint ainsi son prisonnier à jamais. Bien sûr Merlin avait tout deviné, mais par amour il avait laissé faire. Il était définitivement retourné dans l'Autre monde, celui des fées et des magiciens, sans trop de chagrin car il aimait Viviane plus que sa liberté
| | Fée dont l'apparition se perd dans la nuit des traditions armoricaines, c'est elle qui enleva Lancelot du Lac, célèbre chevalier de la table ronde, dont elle fit l'éducation.
|
|
| | Voilà ce que l'on demande, le cinquième jour après la naissance, aux " Tria Fata ", aux trois Fées maîtresses des destinées individuelles et inéluctables de l'homme :
La première, Clotho, la fileuse, personnifie la trame de l'existence : elle fait tourner le fil de laine. Dès qu'un homme voit le jour, Clotho commence aussitôt à filer dans le ciel de sa vie. Une étoile se trouve au bout de ce fil. La seconde, Lachésis, offre les dons et la part de chance auxquels chaque homme a droit. La dernière, Atropos, est l'inflexible destinée contre laquelle nul ne peut rien, celle qui coupe le fil de la vie. Au moment où le Destin veut que l'homme disparaisse, son fil se rompt et l'étoile tombe et s'éteint.
| Il y a trois périodes dans le temps, le passé qui est déjà filé et dévidé dans le fuseau, le présent qui passe dans les doigts de la fileuse ; le futur c'est la laine enroulée sur la quenouille qui doit passer par les doigts de la fileuse sur le fuseau comme le présent doit devenir le passé. On a vu les Fées Marraines élancées et nobles d'aspect, puis vieilles et cassées, déformées par les années de travail : un pied plat à trop pousser la pédale du rouet, la lèvre pendante à tant mouiller le fil, le pouce écrasé à force d'étirer le fil de la vie.
Aujourd'hui, l'imagerie des contes décrit l'une en Fée Bleue des rêves d'enfants et des voux exaucés : gracieuse au visage doux et rayonnant, encadré de cheveux blonds, le corps svelte et ailé enveloppé de voiles d'azur.
| La seconde est en Dame Tartine replète et gourmande, volubile et écervelée, ange gardienne gaffeuse.
La troisième a gardé l'aspect de la parque inflexible coupant de ses ciseaux le fil de la vie : noire et maigre, le nez crochu et le menton pointu, la serre crochue, c'est Carabosse. Elle porte désormais une baguette magique au lieu du rouet, de la quenouille et des ciseaux.
| | Disney a écarté Carabosse des Fées marraines, donnant le rôle du Tria Fata aux fées Dame Flora, Dame Pimprenelle et Dame Pâquerette.
|
|
| | La fée Clochette est un des personnages imaginée par Sir James Matthew Barrie. Elle accompagne Peter Pan dans ses aventure dans "Peter Pan et Wendy", écrit après "Peter Pan dans les jardins de Kensington", moins connu, Disney ne l'ayant pas adapté au grand écran.
Le véritable nom de la fée Clochette est Clochette-la-Rétameuse parce qu'elle répare les casseroles et les bouilloires. C'est une personne de taille petite, légèrement encline à l'embonpoint et habillée d'une feuille taillée très court. Elle parle par un tintement argentin.
|
| Clochette est une personne pleine de qualités mais aussi pleine de défauts... Elle est romantique et a bon cour; elle n'est pas foncièrement méchante quoiqu'elle puisse se montrer jalouse et haineuse. Vaniteuse, dévergondée et impolie, elle est si petite qu'elle n'a de place que pour un seul sentiment à la fois! Et comme toutes les fées, elle est assommante. Elle se mêle tout le temps des affaires des autres et tient difficilement en place.
Clochette est brillante et zèbre ainsi l'obscurité de traînées lumineuses. Elle ne s'éteint que lorsqu'elle s'endort mais ne peut dormir que si elle a réellement sommeil. Elle a le pouvoir de libérer du pollen qui permet de voler.
|
Une fée dans un coin de ma tête Murmure à mon oreille Qu'une fée qui ne veux pas faire la fête Est morte l'avant veille.
Les fées pourtant sont éternelles Elles volent pour toujours dans le ciel. Les fées ne sont pas imagination débordante De mon enfance. Les fées sont réelles, même pas absentes De notre enfance.
Les fées sont des rêves irréalisés En attente d'être sauvés.
Les fées ne meurent pas Elle sont toujours là : Dans l'amour et le bonheur, Cachées parfois tout au fond du coeur . |
Commentaires
coucou
Le WE est vite passé, mais le soleil était au rendez-vous, enfin! J’espère qu’il en a été de même pour toi et que tu en as bien profité
Je te souhaite un bon début de semaine avec beaucoup de soleil
Milliers de bisous
NANY
apres une disparition de trois semaine je passe pour vous embrasser tous et toutes donc bisous
Bonsoir
J’espère que tu vas bien, et que ta journée s’est bien passée
Je te souhaite une bonne fin de journée et un magnifique Week-end ensoleillé, plein de joies et de bonheurs
Milliers de bisous, à lundi
NANY