VEF Blog

Titre du blog : IMAGINES
Auteur : laurenne
Date de création : 13-10-2008
 
posté le 30-10-2008 à 20:29:22

au coin du feu

cocooning

****rooo j'ai les memes****

 

Les toiles d'araignées
Sont aujourd'hui givrées,
Suspendues, régulières
Orgueuil de l'ouvrière...

Ouvrière, je le fus
Ouvrière têtue
Acharnée ou minée
Sur mes travaux perlés...

Quand le brouillard s'attarde
Aucun élan me farde
Je suis la glandouillette
Qui glandouille douillette,
Le travail, refoule
Je plonge dans la foule
La foule des rêveries
Qui repoussent le gris...


Impossible de cacher
Un vice si bien ancré
Même sous l'édredon
Joufflu ,plein de rebonds....


L'édredon comme rempart
L'édredon c'est ma part
De chaleur douillette
Qui re-chauffe la bête
Son instinct animal
Qui a horreur du mal
Que procure le froid
Au bout de ses dix doigts...


Les toiles d'araignées
Sont aujourd'hui givrées,
Leur patronne cachée
Dans un cocon serré ?

 

 

 

 


Ah c'est l'été qui nous dit au revoir

 

 

 

L'été a pris la clé des champs

Mais où donc est passée le soleil de l'été indien

Disparut évaporé envolé Le soleil brulant n'est plus présent

C'est un vent glacé qui me fait frisonnés

Mes petites hirondelles blanches et noir

Petits oiseaux de paradis elles sont parties pour un pays d'orient

Les épis de blés sont rangés le maîs courbe le dos au grès du vent

Regarder milles couleurs se posent sur les feuilles des arbres

Les fleurs bien fatigués se fanne inlassablement

Les papillons se font si rares et la pluie frappe contres mes joues

C'est déjà l'automme multicolore voilà venue le temps de croquer la pomme

Les raisins se ceuilles pour faire le bon petit vin blanc

Ramasser les noix et les noisettes pour les petits biscuit de noêl

L'été a pris la clé des champs sans se faire prier il est là pour remplacer

La saison d'avant c'est ainsi que file le temps

Rentrons vite les légumes du potager pour les encaver pour nos repas

Dans mon coeur un peu de nostalgie Le ciel est noyé dans le brouillard

Et pourtant chaque saison est charmeuse même si mes saisons préférés

Sont le printemps et l'été L'automme sait me charmer

Avec ces belles couleurs allons donc retourner la terre du jardin

Et y mettre des bulbes pour un printemps tout en couleurs

Pour des cascades de fleurs au prochain réveil de la nature

L'automme je t'acceuille sans farandole

 

 

eh oui on peut toujours rêver et s'acheter des ours en peluche...
se calfeutrer sous des kilomètres de couette
soupirer et imaginer...
ça a sûrement du bon quand même...

 

 

 


 

 

 

Au coin du feu



 

Que la pluie à déluge au long des toits ruisselle!
Que l'orme du chemin penche, craque et chancelle
Au gré du tourbillon dont il reçoit le choc!
  Que du haut des glaciers l'avalanche s'écroule!
Que le torrent aboie au fond du gouffre, et roule
Avec ses flots fangeux de lourds quartiers de roc!

Qu'il gèle! et qu'à grand bruit, sans relâche, la grêle
De grains rebondissants fouette la vitre frêle!
Que la bise d'hiver se fatigue à gémir!
Qu'importe? n'ai-je pas un feu clair dans mon âtre,
Sur mes genoux un chat qui se joue et folâtre
Un livre pour veiller, un fauteuil pour dormir ?



 

Il fait froid

L'hiver blanchit le dur chemin
Tes jours aux méchants sont en proie.
La bise mord ta douce main ;
La haine souffle sur ta joie.

La neige emplit le noir sillon.
La lumière est diminuée...
Ferme ta porte à l'aquilon !
Ferme ta vitre à la nuée !

Et puis laisse ton coeur ouvert !
Le coeur, c'est la sainte fenêtre.
Le soleil de brume est couvert ;
Mais Dieu va rayonner peut-être !

Doute du bonheur, fruit mortel ;
Doute de l'homme plein d'envie ;
Doute du prêtre et de l'autel ;
Mais crois à l'amour, ô ma vie !

Crois à l'amour, toujours entier,
Toujours brillant sous tous les voiles !
A l'amour, tison du foyer !
A l'amour, rayon des étoiles !

Aime, et ne désespère pas.
Dans ton âme, où parfois je passe,
Où mes vers chuchotent tout bas,
Laisse chaque chose à sa place.

La fidélité sans ennui,
La paix des vertus élevées,
Et l'indulgence pour autrui,
Eponge des fautes lavées.

Dans ta pensée où tout est beau,
Que rien ne tombe ou ne recule.
Fais de ton amour ton flambeau.
On s'éclaire de ce qui brûle.

A ces démons d'inimitié
Oppose ta douceur sereine,
Et reverse leur en pitié
Tout ce qu'ils t'ont vomi de haine.

La haine, c'est l'hiver du coeur.
Plains-les ! mais garde ton courage.
Garde ton sourire vainqueur ;
Bel arc-en-ciel, sors de l'orage !

Garde ton amour éternel.
L'hiver, l'astre éteint-il sa flamme ?
Dieu ne retire rien du ciel ;
Ne retire rien de ton âme !




Le coin du feu



Suis-je seul ? je me plais encore au coin du feu.
De nourrir mon brasier mes mains se font un jeu ;
J'agace mes tisons ; mon adroit artifice
Reconstruit de mon feu le savant édifice.
J'éloigne, je rapproche, et du hêtre brûlant
Je corrige le feu trop rapide ou trop lent. 
Chaque fois que j'ai pris mes pincettes fidèles,
Partent en pétillant des milliers d'étincelles :
J'aime à voir s'envoler leurs légers bataillons. 
Que m'importent du Nord les fougueux tourbillons ?
La neige, les frimas qu'un froid piquant resserre,
En vain sifflent dans l'air, en vain battent la terre,
Quel plaisir, entouré d'un double paravent,
D'écouter la tempête et d'insulter au vent !
Qu'il est doux, à l'abri du toit qui me protège,
De voir à gros flocons s'amonceler la neige !

 


Leur vue à mon foyer prête un nouvel appas :
L'homme se plaît à voir les maux qu'il ne sent pas.
Mon coeur devient-il triste et ma tête pesante ?
Eh bien, pour ranimer ma gaîté languissante,
La fève de Moka, la feuille de Canton,
Vont verser leur nectar dans l'émail du Japon.
Dans l'airain échauffé déjà l'onde frissonne :
Bientôt le thé doré jaunit l'eau qui bouillonne,
Ou des grains du Levant je goûte le parfum.
Point d'ennuyeux causeur, de témoin importun :
Lui seul, de ma maison exacte sentinelle,
Mon chien, ami constant et compagnon fidèle,
Prend à mes pieds sa part de la douce chaleur.

Et toi, charme divin de l'esprit et du coeur,
Imagination ! de tes douces chimères
Fais passer devant moi les figures légères !
A tes songes brillants que j'aime à me livrer !
Dans ce brasier ardent qui va le dévorer,
Par toi, ce chêne en feu nourrit ma rêverie
Quelles mains l'ont planté ? quel sol fut sa patrie ?
Sur les monts escarpés bravait-il l'Aquilon ?
Bordait-il le ruisseau ? parait-il le vallon ?
Peut-être il embellit la colline que j'aime,
Peut-être sous son, ombre ai-je rêvé moi-même.
Tout à coup je l'anime : à son front verdoyant,
Je rends de ses rameaux le panache ondoyant,
Ses guirlandes de fleurs, ses touffes de feuillage,
Et les tendres secrets que voila son ombrage.
Tantôt environné d'auteurs que je chéris,
Je prends, quitte et reprends mes livres favoris ;
A leur feu tout à coup ma verve se rallume ;
Soudain sur le papier je laisse errer ma plume,
Et goûte, retiré dans mon heureux réduit,
L'étude, le repos, le silence, et la nuit.
Tantôt, prenant en main l'écran géographique,
D'Amérique en Asie, et d'Europe en Afrique,
Avec Cook et Forster, dans cet espace étroit,
Je cours plus d'une mer, franchis plus d'un détroit,
Chemine sur la terre et navigue sur l'onde,
Et fais dans mon fauteuil le voyage du monde.
Agréable pensée, objets délicieux,
Charmez toujours mon coeur, mon esprit et mes yeux !
Par vous tout s'embellit, et l'heureuse sagesse
Trompe l'ennui, l'exil, l'hiver et la vieillesse.

Auteur:Jacques DELILLE

 

 

Alors si tu peux le faire

restes chez toi a regarder le froid s'intaller

bois un bon chocolat chaud emmitouffler

aupres du feu

et revasses a l'été qui reviendra

pis dis toi que ce froid annonce l'arrivé

des fétes de fin d'année