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Titre du blog : IMAGINES
Auteur : laurenne
Date de création : 13-10-2008
 
posté le 24-10-2008 à 16:11:46

si reine en ces profondeurs

les sirènes

 

plonges avec moi dans un monde ou règne des créatures énigmatiques

que sont elles femmes, poissons ?

quoiqu'il en soit

si belles

si convoitées

si dangereuses aussi

fermes les yeux

 écoutes leurs chants si envoûtants

donnes moi la main

et suis moi

glisse dans les abysses

ce monde fantastique

 

Dans la mythologie ancienne

Dans la mythologie grecque, les sirènes sont des êtres moitié-femme et moitié-oiseau qui chantent au-dessus des mers pour attirer les navigateurs et les faire se noyer. Elles passent pour les filles d'Achéloos et de Terpsichore, Melpomène ou Astérope, ou bien de Phorcys et de Céto, ou bien d'Œagre et de Calliope selon les versions.

 

 
Ulysse et les sirènes

Elles sont généralement au nombre de trois, mais certains auteurs en comptent beaucoup plus. Les noms les plus cités sont :

Traditionnellement, lorsqu'elles sont trois, une joue de la lyre, une autre de la flûte et la troisième chante.

La première mention des sirènes dans la littérature se trouve chez Homère, au chant XII de l'Odyssée, dans un des plus fameux passages du récit : Ulysse s'est fait attacher au grand mât de son navire pour pouvoir écouter le chant des sirènes , pendant que ses compagnons rament, les oreilles bouchées par la cire.

Cependant, Homère ne fait aucune allusion à des femmes-oiseaux. Le texte semble même suggérer qu'il pense à des femmes normales se tenant au bord de la mer, contrairement à certaines représentations grecques. Selon certaines interprétations, les sirènes n’étaient autre chose que des courtisanesqui demeuraient sur les bords de la mer de Sicile et qui séduisaient les marins.

Les Romains racontent d'ailleurs que les sirènes étaient à l'origine des femmes normales, les suivantes de Proserpine, et que c'est suite à l'épisode de l'enlèvement de Proserpine que Cérès, la mère de Proserpine, a transformé les sirènes en femmes-oiseaux.

Très fières de leur voix, elles défient les Muses, filles de Zeus et de Mnémosyne. Les Muses remportent le défi et exigent une couronne faite des plumes des Sirènes. Vaincues, elles se retirent sur les côtes d'Italie méridionale, tout près des détroits où sévissent Charybde et Scylla. Elles charment les marins par leur chant harmonieux, assises dans une prairie sur l’île d'Anthémoessa, autour d'un grand amas d'ossements d'hommes et de peaux en putréfaction.

Folklore
 
Sirène à queue de poisson dans la cathédrale de Conflert (Irlande)

Aujourd'hui, les légendes disent que ce sont des êtres moitié-femme et moitié-poisson. Elles sont tenues par l'appel de l'océan. Elles sont immortelles ; les deux premiers siècles de leur vie elles s'amusent et découvrent l'océan, mais ensuite elles se sentent seules et veulent aimer et se faire aimer par un humain.

Elles sont représentées avec une queue de poisson d'un seul tenant ou divisée en deux.

Dans l'imaginaire celte, la sirène séduit les pêcheurs en mer et enlève les enfants. La sœur jumelle de Douarnenez, la Marie Morgane, porte deux jambes au lieu d'une queue de poisson.


un peu de poésie

 

Les rêveries de Laura - Les Sirènes



Les océans parfois ont des parfums violets,
Que chante une lumière,
Ainsi que des berceaux sans doutes inviolés
Tout comme une chaumière.

Les contes si souvent ont habité ces lieux,
Aux orgues fantastiques
Jouant sur les coraux cent nocturnes bleus,
Aux sirènes mystiques !

Je les ai vu moi-même en tes yeux de l’azur
Sortant comme une rose
Eclot de son jardin sous les gouttes d’air pur ;
Une métamorphose .

Elles ont tant porté la légende des mers ;
Leur queue est une plume,
Peignant de chaque crique aux gouffres plus amers
Des cœurs bordés d’écume.

C’est une queue, une aile ! à voler sous les eaux
Comme on nage aux nuées ;
Et leurs baisers portant des envols d’oiseaux
N’offrent point de ruées.

Car elles savent tant le précieux du diamant
Sous leur paupière close ;
Ô beauté accomplie Ô songe d’un amant
Que la légende arrose.

...Et je replongerai dans ton œil océan
Caresser les sirènes,
Qui souvent à mon coeur inspirent un géant
Rêve d’or et de reines.

 

 


La brume opaque et lisse
Fantôme évanescent
Enveloppe mon âme
D'accents mystérieux
L'outre-mer de tes yeux
M'envoûte en un voyage
Où nos deux mondes
S'effleurent et se devinent
Mais jamais ne se rencontrent
Nos âmes sur les flots
Flottent en arabesques
L'aiguille affolée et perdue
S'alarme et s'épouvante
D'encore chercher le nord
Je vogue sous d'autres cieux
Un monde énigmatique
Au fond des océans
Un monde de tristesse
Où les sirènes pleurent

 

    

 

        Les sirènes

Les Sirènes chantaient... Là-bas, vers les îlots,
Une harpe d'amour soupirait, infinie ;
Les flots voluptueux ruisselaient d'harmonie
Et des larmes montaient aux yeux des matelots.

Les Sirènes chantaient... Là-bas, vers les rochers,
Une haleine de fleurs alanguissait les voiles ;
Et le ciel reflété dans les flots pleins d'étoiles
Versait tout son azur en l'âme des nochers,

Les Sirènes chantaient... Plus tendres à présent,
Leurs voix d'amour pleuraient des larmes dans la brise,
Et c'était une extase où le coeur plein se brise,
Comme un fruit mûr qui s'ouvre au soir d'un jour pesant !

Vers les lointains, fleuris de jardins vaporeux,
Le vaisseau s'en allait, enveloppé de rêves ;
Et là-bas - visions - sur l'or pâle des grèves
Ondulaient vaguement des torses amoureux.

Diaphanes blancheurs dans la nuit émergeant,
Les Sirènes venaient, lentes, tordant leurs queues
Souples, et sous la lune, au long des vagues bleues,
Roulaient et déroulaient leurs volutes d'argent.

Les nacres de leurs chairs sous un liquide émail
Chatoyaient, ruisselant de perles cristallines,
Et leurs seins nus, cambrant leurs rondeurs opalines,
Tendaient lascivement des pointes de corail.

Leurs bras nus suppliants s'ouvraient, immaculés ;
Leurs cheveux blonds flottaient, emmêlés d'algues vertes,
Et, le col renversé, les narines ouvertes,
Elles offraient le ciel dans leurs yeux étoilés !...

Des lyres se mouraient dans l'air harmonieux ;
Suprême, une langueur s'exhalait des calices,
Et les marins pâmés sentaient, lentes délices,
Des velours de baisers se poser sur leurs yeux...

Jusqu'au bout, aux mortels condamnés par le sort,
Choeur fatal et divin, elles faisaient cortège ;
Et, doucement captif entre leurs bras de neige,
Le vaisseau descendait, radieux, dans la mort !

La nuit tiède embaumait...Là-bas, vers les îlots,
Une harpe d'amour soupirait, infinie ;
Et la mer, déroulant ses vagues d'harmonie,
Étendait son linceul bleu sur les matelots.

Les Sirènes chantaient... Mais le temps est passé
Des beaux trépas cueillis en les Syrtes sereines,
Où l'on pouvait mourir aux lèvres des Sirènes,
Et pour jamais dormir sur son rêve enlacé.

 

 

Les sirènes
Saché-je d'où provient, Sirènes, votre ennui
Quand vous vous lamentez, au large, dans la nuit ?
Mer, je suis comme toi, plein de voix machinées
Et mes vaisseaux chantants se nomment les années.

 

 

 

 

 

Commentaires

C-C8 le 31-10-2008 à 11:44:33
génial cette page j'en aurais ss doute besoin pour la saga mp3 avec Ulysse, garde la au chaud Clin doeil
laurenne le 24-10-2008 à 17:12:30
merci pour ce gif et surtout de ton passage sur mon blog

kisssss jessyilan


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jessyilan le 24-10-2008 à 16:59:48
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