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Titre du blog : IMAGINES
Auteur : laurenne
Date de création : 13-10-2008
 
posté le 18-10-2008 à 18:53:27

voguer sur les ondes

 

LA MER

 

 

Suis moi sur les ondes du bonheur

je t'emmène la ou je viens m'apaiser quand j'ai du vague a l'âme

La Mer

Le bruit des vagues qui se brisent sur les ressacs

Le bruit des vagues qui s'échouent sur une plage de sables blancs

 Houle ment sans cesse répété

Infini de bleu

Odeur iodée apporté par la brise marine

Les embruns qui te caressent les cheveux

Te procurent des frissons

La mer milles fois comptées

Milles fois convoitées

Et si mal protégée

jamais je ne me lasse

De me promener au bord de cette mer imemce infini

Et pourtant  si fragile

Ah!!!!!! la mer

Comme je disais enfant quand j'arrivé enfin a ces bords

Toi la mer

Toi la mer, mon amie, indomptable et sauvage
J'aime ton lit d'écume et les draps de tes flots,
Le tourment de tes eaux lorsque gronde l'orage,
Tu n'exprimes jamais tes sens à demi-mots.

Le sel de ta beauté à jamais eternelle,
Se magnifie du calme ou du temps agité,
Que tu sembles paisible ou même encor rebelle,
Jamais rien ni personne pourra te dompter.
Grâce au chant de tes vagues, le monde se berce,
S'énivre des embruns, tels des vapeurs d'encens,
Les marins à ta source, vivent la liesse
D'une vie de labeur qui dure au fil des ans.
Et sur leur fiers bateaux, ils oeuvrent en silence
Pour gagner leur pitance, dur moteur de vie,
Avec la mer ils ont tous fait voeux de romance,
Un adultère ami, nécessaire à la vie.

De tes vagues tu berces tous les continents,

Où nous autres humains, nous essayons de vivre,
En bonne intelligence sans trop de tourments,
Mais des hommes ingrats saignent ce monde libre.

Une vague amoureuse s’écrase à l’infini
elle arrache le sable pour le poser un peu plus loin
la force s’enlise sur la plage entre les trous et les dunes
elle crache son écume et s’étale en gargouillis
l’eau molle reflue sans bruit au large de nos vies
La vague ronge une côte ou deux, mais n’atteint pas le désert intérieur,
ce cœur sec miné de bunkers lentement avalés par les grains de pierre,
cet empilement de peur refroidi par des tours d’ivoire
Les murs armés sans cesse rehaussés de faux espoirs
s’enlisent sur leurs fondations mouvantes,
l’eau volatile se disloque et se noie dans les fosses,
commune perdition dans les tourbillons de masse
La vague, versatile, repart... et revient,
elle attend une faille, une écluse,
pour s’écouler entre nos mains
et irriguer les vies recluses
figées derrière les digues de glace.                   auteur <David Myriam>

 

 

La fleur des eaux

 

 

    L'air est plein d'une odeur exquise de lilas,
Qui, fleurissant du haut des murs jusques en bas,
Embaument les cheveux des femmes.
La mer au grand soleil va toute s'embrasser,
Et sur le sable fin qu'elles viennent baiser
Roulent d'éblouissantes lames.

O ciel qui de ses yeux dois porter la couleur,
Bri se qui vas chanter dans les lilas en fleur
Pour en sortir tout embaumée,
Ruisseaux, qui mouillerez sa robe,
O verts sentiers,
Vous qui tressaillerez sous ses chers petits pieds,

Faites-moi voir ma bien aimée!

Et mon coeur s'est levé par ce matin d'été;
Car une belle enfant était sur le rivage,
Laissant erer sur moi des yeux pleins de clarté,
Et qui me souriait d'un air tendre et sauvage.

Toi que transfiguraient la Jeunesse et l'Amour,
Tu m'apparus alors comme l'âme des choses;
Mon coeur vola vers toi, tu le pris sans retour,
Et du ciel entr'ouvert pleuvaient sur nous des roses.

Quel son lamentable et sauvage
Va sonner l'heure de l'adieu!
La mer roule sur le rivage,
Moqueuse, et se souciant peu
Que ce soit l'heure de l'adieu.

Des oiseaux passent, l'aile ouverte,
Sur l'abîme presque joyeux;
Au grand soleil la mer est verte,
Et je saigne, silencieux,
En regardant briller les cieux.

Je saigne en regardant ma vie
Qui va s'éloigner sur les flots;
Mon âme unique m'est ravie
Et la sombre clameur des flots
Couvre le bruit de mes sanglots.

Qui sait si cette mer cruelle
La ramènera vers mon coeur?
Mes regards sont fixés sur elle;
La mer chante, et le vent moqueur
Raille l'angoisse de mon coeur.     

 


                                                                         

L’océan
a connaissance
de l’ensemble ouvert.

Il a connu l’air
et caressé les pierres
il a gagné son bleu
il a gagné son vert.

Tout ça
infuse en lui.
 

*
 

Que présage la mer
lorsqu’elle monte
et qu’elle hisse ses eaux
silencieuse comme le lierre

avec son traîneau
de gélatines
chargé de bois et d’oiseaux
d’ancêtres aux corps nouveaux

de voix polies
et qu’elle vous couvre
dormant.
 

*
 

Peut être
un jour naîtra un vert
plus vert encore
plus ferme que l’algue :
le vert protéiné
des eaux mortes.

© 2004 / romain verger