J'inspire et je sais que j'inspire
J'expire, et je sais que j'expire
Dedans/Dehors
J'inspire, et je suis la fleur.
J'expire, j'en ai la fraîcheur.
Fleur/Fraîcheur
J'inspire, et je me vois montagne.
J'expire, et je me sens solide.
Montagne/Solide.
J'inspire, et je me vois eau calme.
J'expire, en moi les choses se reflètent telles qu'elles sont.
Eau/Reflèter.
J'inspire, et je me vois espace.
J'expire, et je me sens libre.
Espace/Libre
Belle plume brune
Qui roule et qui coule
Dans un lagon doré.
Loin du monde et du bruit
Elle berce de sa folie
L’onde douce de l’été
Et elle se glisse et s’enfuit
Dans un tourbillon gris
Rêve d’amour et de paix.
ces quelques phrases
sans prise de téte juste une méditation, une reflexion,une pensée
Dans la chaleur des étés, toutes les fleurs ont des larmes pour provoquer la pitié du soleil.
Où vont les nuages et comment sait-on que l’on est mort ?
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Par la voix du tonnerre, Dieu gronde les hommes.
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Qu’advient-il du fruit qui ne ressemble pas à ses semblables ? Il est isolé ou bien jeté aux ordures. Il en est ainsi des hommes.
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Ce que tu as aimé est ton seul héritage.
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La beauté du monde est la bonté de Dieu.
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Un homme avait deux arbres. L’un était mort, l’autre vivant. Il s’acharnait à n’arroser que le premier. Un matin, à son réveil, il s’est retrouvé avec deux arbres morts.
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L’indifférence, autant que la haine, est un poison.
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Un jour, je me suis assis sur un nuage à bord duquel et grâce à lui, j’ai pu faire le tour du monde.
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N’attends pas de reconnaissance de ceux que tu humilies.
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Si tu veux voir clair et comprendre, écoute ceux qui ne t’aiment pas.
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Un vol d’outardes… comme une fuite vers l’avant, l’ailleurs, l’Éternel !
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Cultive ton jardin, pas celui des autres.
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On tourne toujours au ridicule ce que l’on ne comprend pas.
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Qu’est-ce qui est pire ? Naître ou mourir ?
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Le mal que nous croyons faire aux autres, c’est à nous-mêmes que nous le faisons.
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Le rire d’un enfant est la plus belle musique que l’on puisse entendre. Comme le chant d’un oiseau.
Gaspard-Auguste
Le printemps s’en va, cent fleurs se fanent.
Le printemps revient, cent fleurs s’épanouissent.
Devant nos yeux, la roue du temps tourne sans cesse,
Et déjà les cheveux sur nos tempes blanchissent.
Mais ne croyez pas qu’avec le départ du printemps,
Toutes les fleurs sont tombées.
Hier soir encore, devant mon jardin,
J’ai trouvé une branche de pêcher en fleurs.
Man Giac
(Maître zen)