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Titre du blog : IMAGINES
Auteur : laurenne
Date de création : 13-10-2008
 
posté le 14-10-2008 à 12:12:36

zen

                                                                                                                      

 

 

 

J'inspire et je sais que j'inspire

J'expire, et je sais que j'expire

Dedans/Dehors

J'inspire, et je suis la fleur.

J'expire, j'en ai la fraîcheur.

Fleur/Fraîcheur

J'inspire, et je me vois montagne.

J'expire, et je me sens solide.

Montagne/Solide.

J'inspire, et je me vois eau calme.

J'expire, en moi les choses se reflètent telles qu'elles sont.

Eau/Reflèter.

J'inspire, et je me vois espace.

J'expire, et je me sens libre.

Espace/Libre

   

                           Petit poème zen

Belle plume brune

Qui roule et qui coule

Dans un lagon doré.

 Loin du monde et du bruit

Elle berce de sa folie

L’onde douce de l’été

 Et elle se glisse et s’enfuit

Dans un tourbillon gris

Rêve d’amour et de paix.

 ces quelques  phrases

sans prise de téte juste une méditation, une reflexion,une pensée

Dans la chaleur des étés, toutes les fleurs ont des larmes pour provoquer la pitié du soleil.
*
Toute jeunesse finit par nous quitter, telle une vague douce quand elle se retire de la plage.
*
Au-delà de la vieille s’installe la « vieillure », c’est-à-dire la permanence, voire l’inusure des choses anciennes.
*
J’ai tant besoin d’ailes !
— dit l’oiseau amoureux.
*
Il n’est pas jusqu’aux étoiles qui, dans les avenues du ciel, ne cherchent leur chemin…
*
Au jardin de l’enfance comme dans celui de la vieillesse, les fleurs sont pareillement jolies. Sauf qu’elles n’ont pas la même odeur.
*
Mêmes insupportables, nos enfants sont encore nos chaînes les plus douces.
*
Quand on a tout perdu, il nous reste de perdre encore le désespoir.
*
Rien n’a vraiment de l’importance, sinon le temps que l’on consacre à cultiver les jardins secrets du cœur.
*
L’amour : une éternité dans un instant.
*
Il n’est de jardin qui ne soit un champ de bataille. Jusqu’aux abeilles et aux oiseaux-mouches qui saignent les roses !
*
Qu’est-ce qu’une vie humaine, parmi toutes ces poussières d’astres, sinon le germe d’un ordre nouveau et supérieur qui nous est encore inconnu ?
*
Chaque jour est une quête d’éternité.
*
Plus éloquents que les mots sont les gestes de l’amour.
*
Ceux-là seuls font de la lumière, qui sont allumés de l’intérieur, le feu dans l’âme.
*
Il y a des chansons comme des refuges, des étangs clairs, des rêves éveillés. La musique console de tout.
*
À regarder vivre, on apprend à mieux rêver.
*
L’amour et la mort sont les deux oreillers du même lit.
*
On ne se lèverait pas du lit chaque matin si l’on n’avait pas cette certitude heureuse que le monde recommence avec le lever du soleil.
*
C’est faire injure à ses voisins que d’aimer les animaux avec outrance.
*
Mépriser un être humain, c’est manquer de respect pour l’humanité toute entière.
*
Si tout était possible, tout serait vain.
*
Par la façon dont elle est regardée, toute chose, tout être peut devenir unique. Telle est la leçon du Petit prince. Tout l’intérêt réside dans le regard, qui transcende la réalité et nous confère le pouvoir de donner du poids et un sens nouveau à tout ce que l’on voit.

Gaspard-Auguste.

Où vont les nuages et comment sait-on que l’on est mort ?
*
Par la voix du tonnerre, Dieu gronde les hommes.
*
Qu’advient-il du fruit qui ne ressemble pas à ses semblables ? Il est isolé ou bien jeté aux ordures. Il en est ainsi des hommes.
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Ce que tu as aimé est ton seul héritage.
*
La beauté du monde est la bonté de Dieu.
*
Un homme avait deux arbres. L’un était mort, l’autre vivant. Il s’acharnait à n’arroser que le premier. Un matin, à son réveil, il s’est retrouvé avec deux arbres morts.
*
L’indifférence, autant que la haine, est un poison.
*
Un jour, je me suis assis sur un nuage à bord duquel et grâce à lui, j’ai pu faire le tour du monde.
*
N’attends pas de reconnaissance de ceux que tu humilies.
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Si tu veux voir clair et comprendre, écoute ceux qui ne t’aiment pas.
*
Un vol d’outardes… comme une fuite vers l’avant, l’ailleurs, l’Éternel !
*
Cultive ton jardin, pas celui des autres.
*
On tourne toujours au ridicule ce que l’on ne comprend pas.
*
Qu’est-ce qui est pire ? Naître ou mourir ?
*
Le mal que nous croyons faire aux autres, c’est à nous-mêmes que nous le faisons.
*
Le rire d’un enfant est la plus belle musique que l’on puisse entendre. Comme le chant d’un oiseau.

Gaspard-Auguste

 

 

Le printemps s’en va, cent fleurs se fanent.
Le printemps revient, cent fleurs s’épanouissent.

Devant nos yeux, la roue du temps tourne sans cesse,
Et déjà les cheveux sur nos tempes blanchissent.
Mais ne croyez pas qu’avec le départ du printemps,
Toutes les fleurs sont tombées.
Hier soir encore, devant mon jardin,
J’ai trouvé une branche de pêcher en fleurs.


Man Giac
(Maître zen)