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Titre du blog : IMAGINES
Auteur : laurenne
Date de création : 13-10-2008
 
posté le 13-10-2008 à 23:31:00

Réve éveillé


      Un reve eveillé


Vallée des reves

 

Par le parfum de cette plaine d'abord pris,
Je me sens alors entraine plus bas.
Enivre par un lieu doue de si doux fruits,
Me voila en extase une nouvelle fois !

Ce champ qui m'est la offert, si vaste et ouvert,
J'y seme des milliers de mes meilleures graines ;
Et j'y reviens, cette fois arrosant ce vert
De mes sources profondes, une tache sans peine.

O ma vallee de reves ! O si bel endroit !
Place ou je me niche ; temple qui me benit ;
Site ou tout m'abandonne, mon tout malgre moi ;
Force qui me possede, a quoi je suis soumis.

                                                                 Tel un rêveur.

Ses souvenirs sont comme des rêves si éphémères et vides.
Comme un rêveur pathétique et jeune, j'ai rêvé d'un art glacial et lugubre.
D'un geste banal, j'ai écrit, en silence, cette douce musique.
Tel un récit, je suis devenu un ange déchu.
Un ami indigne.
Le temps a passé, tous ont changé sauf moi, et mes grands airs de rêveur!





                              Fais de tes reves une réalités    

 

 

                                                                                                                                          

                                                                                                 

          Le porteur de rêves

 

Il est tombé à mes pieds
délicatement je l'ai ramassé
contre ma poitrine je l'ai posé
je sentais son coeur palpiter
je voulais le réchauffer
le garder le réconforter
j' eus beau panser ses blessures
recoller ses ailes
ses plaies ne cicatrisaient jamais
chaque jour venait s'ajouter une blessure nouvelle
chaque jour je le voyais doucement s'éteindre
ses yeux tristes me regardaient
ils me demandaient pardon
avec lui partaient mes rêves


puis un jour sa tête vacilla
pour toujours il est parti
je retirai de ses plumes
entaché de sang
ce dernier message
"Adieu ! je pars
je vous ai tout donné
je vous aime"


il m'a quitté emportant avec lui
mes rêves les plus secrets
c'était mon messager
mon porteur de rêves


Pier de Lune

                                                                                               

 

Reves éveillés

 

Assis au bord du chemin,
Les yeux plein de lumière
Respirant la lavande et le thym,
Jouant de mes doigts,
De la harpe sur les rayons du soleil.
Oubliant pour un instant la misère
Le visage souriant et de bon teint
Même si à l'évidence je me dois
De bouger, non cela sera pareil !
Car déjà se préparent de moins heureux lendemains.

Rêver en voyant des gouttes de rosée
Faisant sur une toile d'araignée
Comme un collier du plus pur diamant
Instant éphémère, mais délicieux.
Ne penser à rien, là, la tête vide,
Même si la réalité je ne dois nier,
Que l'on ne peut de son destin pesant
Échapper, alors profitons de ces instants précieux.
Soyons sans honte, avides,
De dame nature, dont je ne saurai me passer.

Car que serait l'existence
Dans un monde robotisé
Sans pouvoir s'abandonner au rêve,
A la découverte, à la vie
Ne plus éprouver de joie terrestre,
Voyez ces enfants s'amuser,
Insouciants de la vie, ils profitent sans trêve,
De chaque instant, je les envie.
Car de ma jeunesse, je me demande ce qu'il en reste ?
Sans doute une part d'inconscience.

Qu'est ce que le savoir, la connaissance ?
Sans pouvoir partager le vécu !
Autant rester assis au bord du chemin,
Et continuer à s'émerveiller de choses futiles ?
Comme d'une fourmi ou d'un papillon,
Mais qui pour moi et j'en suis convaincu,
Sont bien plus importants que l'humain,
Qui ne sait faire autre chose d'utile,
Que la guerre pour gagner des millions
Et cela bien avant ma naissance !

Mais tout cela a déjà été dit et écrit,
Par des philosophes et poètes et autres troubadours,
Avec bien plus de verve que votre serviteur.
Mais qui comme moi ont su un jour s'asseoir
Et rêver au bord du chemin.
Alors comme mes ancêtres sans détour,
Je me révolte avec cet esprit de lutteur.
Qui fit de ces gens de lettres avec si peu de pouvoir
Bien souvent des combattants de moulins.
Mais défendant toujours la veuve et l'orphelin à corps et à cris

Ceci suffit il à faire bouger le monde ?
Je n'en suis point certain,
Mais cela est mieux que de se taire.
Prendre position est devenu une mode.
Est il encore de bon ton de rester assis,
Au bord du chemin, sans être traité de crétin ?
Par des personnages aussi bêtes que sectaires.
Sont ils manipulés ou répondent ils à un code ?
Sans réfléchir devrai je me lever aussi,
Et participer à leur jeux immondes ?

Bientôt assis au bord du chemin,
Je les verrai passer en armes.
Frappant le sol de leurs bottes cirées.
Restera-t-il des fleurs, peut être à leurs fusils ?
Encore une fois le drame et la misère,
Combien en ressortiront de pauvres gens en larmes ?
Un jour de nos fautes serons nous en retirer
Une leçon pour enfin vivre tranquillement sans soucis ?
Aimons la nature, et les yeux plein de lumière,
Se dire que nous méritons enfin ce nom d'humain.


 

 

 

 

 

 

                                                 

                                                                                                                    

                                       fermes les yeux et reves