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soirée qui aura lieu le samedi 27 juin à 21h30
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venez nombreux
bonne humeur et humour assurés
Laurenne admin CyberImaginary
coco_pops le 23-06-2009 à 16:53:29 #
t vraiment trop belle tu change pas reste comme t jtm
La reine de Saba ou de Seba Abderazek (en arabe ملكة سبأ, malika S-Sabaʾa), est un personnage légendaire que l'on retrouve dans plusieurs récits et qui aurait régné sur le royaume de Saba, situé approximativement entre le Yémen et l'Éthiopie.
Toutes les sources ne racontent pas les mêmes anecdotes ni les mêmes détails de la rencontre entre la reine de Saba et Salomon à Jérusalem. La reine est, dans tous les cas, décrite comme une femme sublime, et considérée comme un personnage d'une profonde sagesse et d'une haute intelligence par certains, et comme une magicienne tentatrice par d'autres.
Elle était noire. Elle était belle. L’Ancien et le Nouveau Testament ainsi que le Coran l’attestent. Grâce à elle, l’homme africain se marie à la mythologie de l’homme blanc. Contrairement aux reines grecques qui mettaient au défi leurs soupirants sur les champs de batailles, la reine de Saba met au défi le roi Salomon sur le champ de l’intelligence.
La légende veut que de leurs brèves amours naisse un fils, Ménélik, «fils du roi» en langue guèze. Il fut le premier grand roi africain suivi de Ménélik II, Ménélik III et ainsi de suite. Des centaines de milliers d’Africains en Éthiopie, au Mali, au Nigeria, au Ghana, au Rwanda, au Zimbabwe, en Ouganda, au Cap Vert et même au Kenya, d’où est originaire le père de Barack Obama (Barack, «béni» en hébreu), s’identifient à ce judaïsme-là mêlé à la tradition africaine.
La légende
On trouve en fait beaucoup de légendes sur elle, en particulier dans le Kebra Nagast, dont la version définitive se situe au XIVe siècle. Il se dit la traduction d'un original copte retrouvé avant 325 dans les trésors de Sainte-Sophie de Constantinople, reprenant les récits du Tanakh/Ancien Testament, enrichis d'une longue histoire établissant comment la domination d'une moitié de l'univers a été promise aux rois d'Éthiopie descendants de Salomon. Pour beaucoup d'archéologues, cela ne serait qu'une légende à valeur métaphorique, fondamentale pour l'Église copte éthiopienne, mais il existe une tribu de Juifs éthiopiens, appelée Falashas, qui est parfois considérée comme celle des descendants de Salomon et de la reine de Saba, bien qu'eux-mêmes réfutent cette thèse. Des historiens pensent que la légende aurait été utilisée à des fins politiques au XIVe siècle afin d'assurer la stabilité de l'État éthiopien, et le serait encore : Hailé Sélassié a prétendu pendant des années descendre du roi Salomon et de la reine de Saba.
La reine de Saba avait entendu parler de la renommée que Salomon devait au nom du Seigneur; elle vint le mettre à l'épreuve par des énigmes. Elle arriva à Jérusalem avec une suite très imposante, avec des chameaux chargés d'aromates, d'or en grande quantité et de pierres précieuses
Le texte de la Bible (Rois 10, 1-13) veut qu'elle se soit rendue à la cour du roi Salomon, apportant à Jérusalem de nombreux présents, afin d'éprouver la sagesse de Salomon par des énigmes. Il trouva les réponses à toutes ses questions, et l'impressionna fortement.
Par exemple, d'autres récits racontent qu'il parvint à reconnaître une unique fleur naturelle parmi un bouquet de fleurs artificielles remarquablement réalistes, en utilisant une abeille… Salomon la testa également, en la faisant entrer par une porte de son palais faite de verre et de marbre bleu. Le sol imitait si bien l'eau à cet endroit que la reine fut trompée, et pour passer l'eau factice elle remonta sa robe, dévoilant ses jambes… Le roi Salomon aurait ainsi voulu vérifier si elle n'avait pas, comme certains le prétendaient, des jambes de bouc ou d'âne.
On raconte qu'elle était si belle que Salomon lui proposa de l'épouser, ce qu'elle refusa, car il en avait déjà de nombreuses, alors qu'elle voulait être l'unique femme d'un homme. Il lui promit alors de ne rien lui demander, si elle acceptait de ne rien prendre dans son palais. Dans le cas contraire, il aurait le droit de faire une demande qu'elle ne pourrait qu'exaucer. Elle accepta. Mais un soir, après avoir assisté à un banquet où la nourriture avait été particulièrement épicée, elle ne put dormir tant elle avait soif. Il n'y avait rien à boire dans ses appartements, aussi se mit-elle à marcher dans le palais. Or dans le palais courait un ruisseau qui avait été détourné exprès. Il lui permit de se désaltérer, mais quand la reine eut fini de boire, elle découvrit Salomon qui l'observait. Celui-ci lui rappela sa promesse, et lui demanda de partager sa couche.
Elle accepta finalement de se convertir et resta aux côtés du roi pendant six mois, avant de se résoudre à rentrer dans son royaume. Elle y mit au monde un fils, né de son union avec Salomon : Ménélik (ou Ibn el Hakim), qui se rendit plus tard à Jérusalem pour se faire reconnaître de son père, après quoi la dynastie éthiopienne qu'il avait fondée prit le nom de salomonide.
Un premier royaume sabéen, dont le centre aurait été Marib (MaryAb), au Yémen, aurait existé dès 1500 avant J.C.
Le sud de l’Arabie est alors morcelé autour de petits États qui contrôlent d’abord les vallées, avant de s’étendre sur les territoires voisins.
Les villes du littoral yéménite connaissent également une période de croissance entre le XIIe et le Xe siècle avant J.C., période supposée de l’existence de la reine de Saba et du roi Salomon. Parmi ces principautés, l’une des plus dynamiques semble avoir été Saba, qui s’est développé autour du wadî Dhana, avant d’imposer sa domination sur toute l’Arabie méridionale et au-delà de la mer Rouge, dans la corne de l’Afrique.
Les archéologues ont retrouvé des mentions de Saba sur de courtes inscriptions en langue sudarabique. Il s’agit de dédicaces sur des monuments de pierre dans la région de Marib. Une des principales divinités adorées était Almaqah
un culte qui a également contribué à l’unification de cette collectivité.
Néanmoins, les premières mentions attestées d’un royaume de Saba à l’étranger ne remontent qu’au VIIIe siècle avant notre ère dans les chroniques assyriennes, lorsque le mukkarib (fédérateur, unificateur) Yâthiamar paye un tribut au roi assyrien Sargon II. Après des luttes contre d’autres royaumes du sud de la péninsule arabique, Saba s’impose dans la région sous le règne de Dekaminahù, de 689 à 681. Quelques siècles plus tard, entre les IVe et IIe siècles avant J.C., Saba est éclipsé par d’autres royaumes avant de connaître une nouvelle période de développement qui va durer jusque 232 après J.C., date de son intégration à l’empire Himyar.
Les éléments historiques concernant le royaume de Saba au Xe siècle avant J.C. restent donc très fragmentaires, comme souvent concernant des périodes aussi lointaines. On sait cependant que la région du sud de l’Arabie et de la corne de l’Afrique connaissait alors une grande prospérité grâce au commerce des aromates, notamment de la myrrhe et l’encens très recherchés alors. Il n’aurait donc rien d’étonnant à ce qu’un royaume comme celui de Salomon ait cherché à nouer des liens diplomatiques avec Saba.
Tout ceci devait se dérouler vers l’an -950 avant JC.
Mais qui était la reine de Saba?
La tradition veut que cette reine - qui fut certainement la première femme sur le trône d’Arabie - régnait sur un territoire qui allait du sud de la pointe arabique jusqu’à l’Ethiopie. Son royaume, dont Marib au Yémen était la capitale, contrôlait la route de l’encens en direction de la Méditérannée. La puissance de ce royaume, aux confins du désert, reposait dans la maîtrise des techniques d’irrigation, qui permettait le développement de l’agriculture ainsi qu’une activité commerciale solide
La reine de Saba représentait donc aux yeux de Salomon une rivale commerciale.
Lui, régnant sur le nord de l’Arabie et contrôlant le débouché de l’exportation de l’encens -
Elle, contrôlant la totalité des pistes caravanières.
Les Sabéens étaient alors les maîtres du commerce et de caravanes de plus 3000 chameaux, ils entretenaient un trafic incessant vers le bassin Méditerranéen et la Mésopotamie.
Une union politique semblait donc s’imposer à tous deux.
Certaines traditions Ethiopiennes rapportent que la reine de Saba aurait eu un fils de sa rencontre avec le roi Salomon: Menelik.
De cette entente cordiale nacquit aussi entre ces deux grandes nations une paix, jusque là inégalée dans toute l’histoire du Moyen-Orient.
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